GOLF DE SALY
- Saly
(3 km depuis l'hôtel)
Année :
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1994
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Architecte(s) :
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Vic Bernstein
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N. de trous :
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18
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PAR :
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72
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Mètres :
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6038
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Handicap requis :
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Tous niveaux
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Site officiel :
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Vue aérienne :
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Description : Le Golf de Saly est une oasis qui cache bien des surprises au détour de ses greens. L'entrée à peine passée, c'est une débauche de couleurs et de vie. Hors du terrain, rien ne permet d'imaginer un seul instant que la forêt tropicale a repris ses droits d'une manière aussi brutale. Le plateau semi-désertique d'origine a totalement disparu sous le couvert végétal. Les espaces libres ont été savamment calculés, car tout n'est qu'apparence et là où vous imaginez être la plaine aride, s’étend une vallée verdoyante; là où vous devinez une ondulation brûlée se trouve une cascade déversant ses ondes dans un étang fleuri. Ainsi en est-il déjà du premier trou qui, par un très léger dog leg, ne laisse apparaître qu’une petite partie de son avant-green. Mais la surprise est de taille car ce ""1"" bien caché vous dévoile tout à coup la beauté d’une vallée avec ses plans d’eau étagés.
De l'eau, il y en a en effet beaucoup : sur 18 trous, 7 comportent au moins un obstacle d'eau: exceptionnel pour une région où il ne pleut que 300 mm par an ! Ce n'est qu'au fil du parcours que l'on s'aperçoit de l'ampleur des travaux réalisés. Plus de 60.000 arbres ont été replantés à l'aide d'une technologie de pointe. Beaucoup de plants ont dû être importés de Gambie, de Casamance et de Guinée. Partant de l'idée que ce golf serait essentiellement destiné au plaisir de golfeurs vacanciers, on a restauré l'aspect originel et par là même didactique de la flore locale. Tout au long de son parcours, le joueur découvrira la brousse, les espaces de savane, la forêt humide, les baobabs parfois millénaires. Un vaste eden entretenu par 40 jardiniers où plus de 250 essences botaniques ont été réintroduites, parmi lesquelles bon nombre d'espèces fruitières : cocos, figues, mangues, bananes, ananas, papayes, citrons, pamplemousses, oranges, mandarines, goyaves, noix de cajou, et bien d'autres encore. Des fleurs à foison, aux noms tout aussi enchanteurs : bougainvillées, passiflore, hibiscus, lauriers, flamboyants, frangipaniers, jasmin, canas... que de senteurs enivrantes ! Les amateurs d'oiseaux ne seront pas en reste car l'endroit a rapidement été recolonisé par une faune nombreuse et colorée de rouge, de vert et de bleu métallique. Des centaines d'écureuils, des singes familiers et des varans insensibles à la présence des joueurs. Un appareil photographique sera le complément indispensable au sac de golf !
Techniquement, le parcours (PAR 72, 6.038 m) ne présente pas de difficultés majeures. Le but est de faire plaisir à un joueur venu profiter du soleil et se détendre. On peut donc y jouer long et facile ou court et très technique. Il faut savoir que les fairways des golfs sahéliens ne sont pas entièrement engazonnés : de novembre à juillet, on joue sur l'herbe sèche. La balle peut dès lors être placée sur winter-tee. Cette méthode de jeu peut sembler rébarbative pour le nouveau-venu, mais on s'y habitue facilement et le plaisir du jeu à l'africaine prend très rapidement le dessus. Chaque trou dispose cependant d'un départ et d'un avant-green de 50 mètres parfaitement engazonnés. Les greens sont, quant à eux, d’une qualité exceptionnelle et leur couleur n’a rien à envier aux plus beaux greens écossais ! C’est inattendu pour un continent où l’on s’attend plutôt à des ""browns"". Les obstacles d'eau peuvent être plus ""traîtres"" pour le débutant : 122 mètres de frontal au départ du 18, 150 mètres de latéral et 45 mètres de frontal avant le 16, 50 mètres de frontal au départ du 17, eau latérale au 1, 5 , 11 et 13. "